Les Mini 6.50, bien que minuscules avec leur 6.50 m de longueur, sont parfaits pour traverser l’Atlantique : rapides et fiables. Ils sont divisés en deux catégories de bateaux, pour deux états d’esprit différents: les prototypes et les séries. Les prototypes sont des monocoques en carbone produits, comme leur nom l'indique, à un seul exemplaire. Ce sont des vrais bolides des mers. Cependant c'est vers la seconde catégorie que je me suis tourné, les séries.
POUR QUE LE MARIN FASSE ENCORE PLUS LA DIFFERENCE
La catégorie série s'est développée depuis le début des années 90. Ces derniers répondent à une jauge plus stricte et existent en plusieurs exemplaires (au minimum dix). Pas de carbone pour la conception des coques, ni pour celle des mâts. Pas de dérives ni de ballasts non plus. L’idée est la suivante : limiter au plus possible les différences entre bateaux de série pour maîtriser les coûts et rendre le support accessible au plus grand nombre, mais aussi et surtout pour que ce soit le marin qui fasse la différence.
Aujourd’hui, il existe plusieurs sortes de bateaux de séries sur le circuit : les Nacira, les Super Calin, les Argo, les Ofcet, les Pogo 1, 2 et 3, les Dingo, les Ginto, les Maxi 6.50, les Vector 6.50, etc… Chacun ayant ses propres atouts.
Parmi les différents séries, j'ai choisi de faire contruire un Maxi 6.50, à mes yeux le mini 6.50 le plus performant. Le maxi 6.50 a été dessiné par le célèbre architecte naval David Raison. Il a révolutionné la course au large en introduisant les carènes en forme de scow. On appelle scow la forme arrondie de l'étrave qui permet de gagner en performances par vent de travers et de ne pas enfourner dans les vagues. C’est certain, la mini transat 2023 sera remportée par un Maxi 6.50 !
Livraison prévue le 30 juin 2021